À Propos

©Chloé Desnoyers

Née à Aubagne, près de Marseille, Julie Tirard est une autrice et traductrice française.

En 2011, en parallèle de ses études, elle prend la direction de l’Art en Scène Théâtre à Avignon. Elle y écrit et met en scène sa première pièce, Un dada dans le noir, lors du festival OFF de la même année. En 2013, elle s’installe à Berlin où elle travaille d’abord comme journaliste indépendante. En 2016, elle co-fonde le magazine en ligne féministe Girlshood, anime sur Alex Radio Berliner Effekt, émission de radio franco-allemande, puis se tourne vers la traduction littéraire en 2018, s’intéressant avant tout au travail d’autrices féministes (Sivan Ben Yishai, Bettina Wilpert, Julia Korbik, Julia Haenni, Martina Clavadetscher, Eva Maria Leuenberger…).

En 2019, elle est en résidence au Collège des traducteurs de Looren pour achever sa traduction de Oh Simone ! Penser, aimer, lutter avec Simone de Beauvoir, de Julia Korbik, qui paraît en 2020 aux éditions La Ville Brûle. Elle reçoit cette année-là la bourse Transfert Théâtral et, soutenue par le Fonds Elmar Tophoven, entre en résidence au Literarisches Colloquium Berlin pour traduire Sodiriya de Martina Clavadetscher.

En 2021, sa traduction femme disparaît (versions) de Julia Haenni, est présentée au Festival de La Mousson d’Été puis au Nouveau Théâtre de Montreuil dans une mise en espace de Véronique Bellegarde. Elle est également jouée au Théâtre POCHE /GVE dans une mise en scène de Selma Alaoui.  Elle reçoit la même année une bourse du Sénat de Berlin pour son travail de poétesse et son recueil Sensible. Elle est également résidente de « l’Hôtel des Autrices » où elle écrit le texte/objet numérique C’est faux.

Elle reçoit début 2022 une bourse du Deutscher Übersetzerfonds pour traduire Don Juan. L’homme épuisé, de Julia Haenni, ainsi qu’une bourse de travail du Collège des traducteurs de Looren où elle est une nouvelle fois invitée en résidence. En août paraît au Nouvel Attila sa traduction du roman Ça n’arrive qu’aux autres, de Bettina Wilpert, ainsi que le podcast « La traduction féministe, ça n’arrive pas qu’aux autres », dans lequel elle interroge sa propre pratique ainsi que l’édition « en féministe ». En novembre, Bettina Wilpert et elle sont invitées à discuter du livre et du podcast dans différentes librairies françaises.

Début 2023, Don Juan. L’homme épuisé est programme à La Mousson d’Hiver. En mai, sa pièce Jusqu’à ce que le mur tienne, déjà finaliste du Label Jeunes Textes en Liberté, est lauréat de l’Aide à la Création ARTCENA. Ses traductions de poèmes d’Eva Maria Leuenberger paraissent dans la revue Europe en France, et la Revue de Belles-Lettres en Suisse.  En juillet elle sera invitée à la « Biennale de la Traduction » organisée par la Chartreuse, dans le cadre du Festival In d’Avignon.

Julie Tirard anime des ateliers d’écriture à Berlin et Leipzig depuis 2017 ainsi que des ateliers de traduction auprès de publics scolaires et universitaires dans différentes villes de Suisse, de France et d’Allemagne.