À Propos

Née à Aubagne, près de Marseille, Julie Tirard écrit du théâtre et de la poésie. Elle traduit également des textes féministes.

En 2011 elle prend, pour un an, la direction de l’Art en Scène Théâtre à Avignon, puis s’installe à Berlin. Serveuse, elle écrit des articles, fait de la radio, réalise des podcasts.

En 2018, souhaitant voir exister en français l’essai Oh Simone ! Penser, aimer, lutter avec Simone de Beauvoir, de sa collègue Julia Korbik, elle s’intéresse à la traduction littéraire et participe au Programme Goldschmidt pour jeunes traducteurices littéraires. En 2019, elle bénéficie d’une bourse et d’une résidence au Collège des Traducteurices de Looren pour cette première traduction qui paraîtra en 2020 aux éditions La Ville Brûle. Elle reçoit cette année-là la bourse Transfert Théâtral et, soutenue par le Fonds Elmar Tophoven, entre en résidence au Literarisches Colloquium Berlin pour traduire la pièce Sodiriya de Martina Clavadetscher.

En 2021, sa traduction femme disparaît (versions), de Julia Haenni, est présentée au Festival « La Mousson d’Été » puis au Nouveau Théâtre de Montreuil dans une mise en espace de Véronique Bellegarde. Le texte est également joué au Théâtre POCHE /GVE dans une mise en scène de Selma Alaoui.
Elle reçoit la même année une bourse de recherche du Sénat de Berlin et fait partie des quatre résidentes de « l’Hôtel des Autrices » où elle écrit le texte/objet numérique C’est faux.

Elle reçoit début 2022 une bourse du Deutscher Übersetzerfonds pour traduire Don Juan. L’homme épuisé, de Julia Haenni, ainsi qu’une bourse de travail du Collège des Traducteurices de Looren où elle est une nouvelle fois invitée en résidence. En août paraît au Nouvel Attila sa traduction du roman Ça n’arrive qu’aux autres, de Bettina Wilpert, ainsi que le podcast « La traduction féministe, ça n’arrive pas qu’aux autres », dans lequel elle interroge sa pratique politique de la traduction. En novembre, Bettina Wilpert et elle sont invitées à discuter du livre et du podcast dans différentes librairies françaises.

Elle écrit cette année-là Jusqu’à ce que le mur tienne. Le texte est finaliste du Label Jeunes Textes en Liberté et lauréat de l’Aide à la Création ARTCENA.

En 2023, Don Juan. L’homme épuisé est programmé à « La Mousson d’Hiver », puis mis en lecture par Maya Bösch lors de la Biennale de la Traduction organisée par la Chartreuse dans le cadre du Festival d’Avignon. Ses traductions de poèmes d’Eva Maria Leuenberger paraissent dans la revue Europe en France, et la Revue de Belles-Lettres en Suisse.  En septembre, Jusqu’à ce que le mur tienne est mis en lecture à Marseille, lors du Festival « Actoral », par Sarah Delaby-Rochette. En novembre, son second texte, La chouette Le cri, est lauréat du « Prix Koltès – Prolonger le geste » et mis en lecture dans différents lieux de la ville de Metz par Marion Stenton.

En janvier 2024 paraît un second podcast dédié à l’acte de traduire: « Traduis-moi avant que je t’écrive », qui questionne la temporalité de la traduction théâtrale. Début 2024, Julie Tirard est lauréate de la bourse « Culture Moves Europe » et passe deux mois à Marseille pour rencontrer d’autres acteurices du livre oeuvrant pour une société non-oppressive. Au printemps, Jusqu’à ce que le mur tienne est sélectionné par le comité de lecture Troisième bureau et est mis en lecture par Sylvie Jobert à Grenoble dans le cadre du Festival « Regards croisés ». Il est également mis en scène par Antoine Mahaut avec les étudiant.e.s du Conservatoire de Marseille. Une publication du texte est prévue par Les Bras Nus pour la fin de l’année. La chouette Le cri est de nouveau mis en lecture par Marion Stenton, dans le cadre, cette fois, du festival « Voilà! » à Verdun. femme disparaît (versions) revient au Théâtre POCHE /GVE dans une mise en scène de Giulia Rumasuglia. À l’été, le comité de lecture du Théâtre de la Tête Noire fait figurer La chouette Le cri parmi ses coups de coeur de l’année et le programme aux Voix du Bivouac, à La Chartreuse de Villeneuve-lez-Avignon.

Depuis plusieurs années, Julie Tirard anime des ateliers d’écriture et de traduction auprès de différents publics dans différentes villes de Suisse, de France et d’Allemagne. En 2024 elle était professeure invitée du département de romanistique de l’Université d’Hambourg, en Allemagne, où elle a donné un séminaire autour de la traduction de textes féministes.
Elle vit à Leipzig.